Les entraîneurs de Saint-Etienne et Carcassonne reviennent sur leur montée en PRO D2
Richard MAC CLINTOCK (entraîneur de Saint Etienne et responsable de la sélection Belge) : « En début de saison notre objectif était le maintien en Fédérale 1. Un objectif raisonnable pour un club venant tout droit de Fédérale 2 et qui évoluait il n’y pas si longtemps dans les séries régionales. Et nous voilà aujourd’hui en train de préparer non seulement la finale du Jean Prat contre Carcassonne, mais également notre vie future dans le rugby Pro.
Pour nos joueurs, nos dirigeants et les 22 mille spectateurs qui nous ont soutenus à Geoffroy Guichard lors de la demie -finale contre Bourg en Bresse, c’est évidemment une récompense extraordinaire. A ce propos, nous comptons délocaliser deux ou trois rencontres l’an prochain dans le temple des Verts. Probablement le derby contre le Lyon, face à Mont de Marsan et Bordeaux-Bègles.
S’il y a un vrai public rugby à Saint Etienne, il y aussi un gros potentiel économique dans notre région, ce qui nous autorise à avoir quelques ambitions. Cela dit nous avons grandi sportivement trop vite par rapport aux structures du club. Est-ce quand en trois mois on peut rattraper le retard ? Evidemment que non, mais les dirigeants vont s’atteler à la tâche de façon à renforcer la position du rugby Stéphanois entre les deux places fortes que sont Clermont et Lyon. »
Christian LABIT (entraîneur de Carcassonne) : « Objectif atteint en trois ans ! Champion de France de Fédérale 2 en 2008, demi finaliste malheureux l’an passé en Fédérale 1 et contrat rempli cette année. Reste la possibilité d’un nouveau titre de champion de France face à Saint Etienne, mais ça c’est aux joueurs de le décider ; ça leur appartient. Ces trois ans m’ont permis de progresser dans mon métier d’entraîneur, notamment au plan psychologique, dans ma relation avec chaque joueur et avec le groupe dans son ensemble. C’est là que la responsabilité de l’entraîneur est la plus délicate à gérer mais en même temps la plus excitante. Reste l’éternel problème des structures.
L’USC a beaucoup progressé dans ce secteur par rapport à la première année où tout était en chantier, mais il faut aller encore plus loin car nous n’allons pas en PROD2 pour faire le yoyo !!! La difficulté dans ce championnat c’est que vous n’êtes fixés sur votre avenir, qu’à la mi-juin. Et il ne nous reste donc que trois semaines pour recruter…. Bref ! On est en PROD2 avec un budget modeste, avec des joueurs qui ne seront pas les mieux payés de la compétition, mais dans un club où tout le monde a envie de progresser.